Présentation de la commune
Economie
Agriculture
L’agriculture occupe 82% des ménages, elle est la première activité économique de la commune. Cette agriculture jouit d’atouts qui lui sont favorables, constitués par une situation agro-écologique permettant une diversité agricole, une disponibilité foncière, une population bénéficiant d’une bonne expérience dans le domaine de la production. 
L’arachide, le mil et le maïs sont les principales spéculations. Toutefois, il existe une diversité dans la production agricole à travers la culture du niébé, sorgho, sésame et de la pastèque.  

  Atouts  
 *Populations essentiellement agricoles. 
 *Disponibilité foncière importante. 
 *Situation agro écologique favorable à une diversification des cultures.

  Contraintes 
 *Insuffisance d’intrants et de semences de qualité 
 *Non maîtrise des circuits de commercialisation, de transformation des produits agricoles 
 *Insuffisance des magasins de stockage  
 *Insuffisance des pistes de production et de désenclavement (acheminement difficile de la production) 
 
  Solutions 
     - Réalisation et réhabilitation de pistes de production 
     - Aménagement des bas-fonds 
     - Aménagement de fermes agricoles intégrées 
     - Construction de magasins de stockage 
     - Réalisation d’un programme de phosphatage des sols 
     - Mise en place d’unités de transformation des produits agricoles ; 
     - Renforcement des filières agricoles  
     - Organisation des filières des produits forestiers non ligneux. 
 

                             Champ d'arachides

Élevage 
L’élevage est la seconde activité économique de la commune après l’agriculture. Il se distingue surtout par une forme d’élevage domestique et occupe 18% des ménages de la commune. A l’image de l’agriculture, l’élevage bénéficie d’atouts favorables à son développement. Il s’agit de l’importance du cheptel, de la disponibilité du fourrage, de l’abondance des résidus végétaux de cultures et de l’existence de points d’eau durant la saison des pluies, constitués par les mares et marigots. L’existence d'organisations d’éleveurs, présente aussi des atouts pour accroître les performances du secteur. 

Atouts 
  -Importance de la population pastorale 
  -Un cheptel assez important 
  - Existence de points d’eau (mares, marigots,) aménageables 
  -Abondance des résidus de récoltes 
  -Absence d’unités de collecte et de transformation du lait 
 
Contraintes 
  -Insuffisance des parcours de bétail 
  -Vol de bétail 
  -Insuffisance de parcs à vaccination 
  -Difficultés d’accès aux points d’eau (forages pastoraux et cours d’eau temporaires)


Artisanat 
L’artisanat représente un secteur stratégique dans l’économie locale de la commune. Il se caractérise par le nombre très réduit de populations qu'il occupe et par la faiblesse de sa productivité. 
Ce sous- secteur est essentiellement constitué par l'artisanat d'entretien (Garages d'entretien mécanique, atelier d'entretien de matériels agricoles etc...) et par l'artisanat de construction d'équipements mobiliers et immobilières (menuiserie, maçonnerie, forge, etc...). 
 
Commerce 
La commune compte 65 boutiques, 1 marché hebdomadaire, 5 marchés permanents, essentiellement localisés entre Boulel, Touba Saloum et Diakhao Saloum.  
Le marché du village de Boulel est le principal point d’échange des marchandises de la commune. 
L'attraction commerciale majeure se déroule au sein du marché hebdomadaire (dénommé louma) qui est une foire commerciale abrité par le chef-lieu de la localité tous les jours de Dimanche de la semaine, et qui comporte une dimension régionale, attirant les commerçants provenant de la région de Diourbel, particulièrement de la commune de Touba. 
Le secteur commercial est confronté à plusieurs contraintes. Il s’agit de l’enclavement de certaines zones de production, l’insuffisance de marchés, de moyens de transport, de magasins de stockage et de conservation des produits, et du faible accès aux crédits. 
Cependant, il existe des atouts qui peuvent favoriser le développement des dynamiques commerciales de la commune. Il s’agit de la proximité de la ville de Kaffrine pour l'approvisionnement en marchandises, l'envergure géographique du marché hebdomadaire de Boulel qui est sous exploité à ce jour et l’existence de l'axe routier parcouru par la route Nationale 11 qui traverse du Sud ( ville de Kaffrine ) au nord (ville de Touba) une partie du Bassin arachidier véritable pompon économique du Sénégal . 

Les systèmes de financement 

 
1- Les systèmes endogènes 
Ils proviennent de plusieurs sources:  
  - Les tontines: ce sont des modes de financement endogènes développés par les femmes au sein de groupes traditionnels de solidarité, Les fonds proviennent de cotisations périodiques (journalière, hebdomadaire ou mensuelles ) versées par chaque femme, puis la somme ainsi collectée est reversée à tour de rôle à un membre du groupe selon une périodicité définie au préalable. 
 
  - Le crédit fournisseur : Le commerce de distribution des denrées assuré par de petites boutiques et tabliers villageois, est en partie alimenté en marchandises par ce type de crédit au niveau des magasins de gros établis à kaffrine chef-lieu de région ou dans certains villages.  
   
  - L'usure : c'est une pratique traditionnelle présente dans la quasi-totalité des zones rurales de la région qui consiste pour certains riches commerçants, à octroyer aux paysans ou à de simples particuliers des crédits à des taux très élevés durant les périodes de soudures périodes ou la situation économique des agriculteurs demeure souvent précaire. 
Depuis une certain nombre d'années , force est de reconnaître que c'est une activité qui tend à diminuer voire même à disparaître à cause de l’illégalité de telles pratiques vis à vis de la loi mais surtout à cause de l'installation de plus en plus dans les zones rurales des réseaux de mutuelles d’épargne et de crédit. 
 
 2- Les institutions financières 
  - Les banques 
La Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS), banque de développement étatique, constitue l'institution la plus active dans le financement des activités agricoles de la commune via des intermédiaires dénommés ''opérateurs agricoles’’. En effet la CNCAS est présente en amont et en aval de la culture de l'arachide de la distribution des semences jusqu'à l’étape de commercialisation des graines. 
 
  - Les institutions de Micro finance  
L’allusivement des mutuelles d’épargne et de crédit a beaucoup contribuer à améliorer et a démocratiser l’accès aux services de crédit et d’épargne pour les populations. L'Alliance du Crédit et de l’Épargne pour la Production (ACEP) 
et le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) sont les deux réseaux de coopératives d’épargne et de crédit qui comptent le plus de sociétaires dans la commune. Ces institutions contribuent au financement de plusieurs secteurs de l’économie de la commune : l'agriculture, l’élevage, le commerce et les services.

                              Elevage domestique